Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Association Afrique Bénin Cancale Dol
20 mars 2018

Voyage, voyage...

Accrochez votre ceinture et bon voyage !

Et surtout : « bonne arrivée ! »

 

 Au Bénin nous marchons beaucoup

                

.

Les gens qui le peuvent achètent des motos. Cela ne les empêche pas de  marcher car l’essence est chère et dépend de l’approvisionnement avec le Niger. Les pneus sont souvent à changer en raison de l’état des pistes. La moto est un moyen de transport risqué. A Natitingou tous les jours il y a un accident. Les gens roulent trop vite, ignorent le code de la route, brûlent LE  feu rouge, les routes ont beaucoup de nids de poules, les pistes sont glissantes… Nous pouvons monter à quatre ou cinq sur la moto. Elle permet aussi de transporter des sacs de ciment, des tuyaux, un animal. Parfois nous y accrochons une remorque. Mon père n’a pas de moto mais ma cousine en a une et je suis très fière lorsqu’elle accepte de me prendre comme passagère.

 

Bénédiction de la moto de ma cousine.

Les personnes qui n’ont pas de moto peuvent prendre un Zem. Certains sont officiels (veste jaune à Cotonou) d’autre non. Les conducteurs de ces motos taxis doivent porter un casque mais souvent ils l’oublient et leurs passagers n’en portent jamais. Ces motos se faufilent dans la circulation des grandes villes. Les passagers ont intérêt de bien s’accrocher au conducteur et de regarder ce qu’il fait. C’est un bon moyen de transport pour les petites distances mais ils peuvent aussi effectuer des distances plus importantes de jour comme de nuit. Il faut bien négocier le prix et veiller à ce que le chauffeur vous dépose au bon endroit. Evelyne m’a dit que Cotonou s’agrandit et que bien souvent les chauffeurs ne connaissent pas les nouveaux vons. Il arrive que les passagers se retrouvent à l’opposé de la ville.

Actuellement il existe plus de 160 000 Zemidjan à Cotonou (en langage fond) emmène moi vite. Ils participent largement à la pollution de la ville car se sont de grands utilisateurs d’essence de contrebande en provenance du Nigeria. Le développement anarchique des Zem s’explique par l’absence des services publics au niveau des transports.

 

Marchande d’essence de contrebande.

Très rarement je prends le taxi brousse. Ce sont d’anciennes 504 Peugeot jaune qui ont l’habitude des voyages. Là aussi il faut beaucoup discuter du prix avec le chauffeur et même comme cela parfois il y a des surprises. Les taxis ne partent que si le chauffeur estime qu’il est complet. Il charge donc au maximum sans écouter les protestations des passagers.

1,2,3… 10, un mouton dans le coffre et les bagages.

Il existe aussi des taxis brousse break. Ce sont des mini-bus. D’après ce que raconte Evelyne ils ressemblent à vos métros aux heures de pointe mais nous nous n’avons jamais d’heures creuses où alors nous attendons. Evelyne dit qu’au Cap-Vert et au Mali c’est la même chose pour le départ.

Traversée du fleuve Niger

Des bus partent de la gare routière de Natitingou. Ils vont à Abomey, Cotonou. On peut s’arrêter dans une ville et repartir le lendemain. Mais il faut bien vérifier qu’un bus vous reprendra si non il faudra trouver un taxi brousse break. La première fois qu’Evelyne est venue nous voir elle a mis trois jours pour venir de Cotonou. Comme il y avait des travaux il lui a fallu passer par Porto Novo et son taxi brousse n’arrêtait pas de tomber en panne.

 

Panne du taxi break d’Evelyne

Finalement les passagers ont finit par prendre un bus mais avec l’arrivée de la nuit le chauffeur pour des raisons de sécurité a refusé de continuer. Le lendemain aucun bus ne s’arrêtait car ils étaient tous bondés en raison de la fête du mouton. Finalement la société des bus a mis en place un mini bus jusqu’à Natitingou. Durant le voyage un jeune homme lui a proposé de lui trouver un hébergement. C'est à partir de cette proposition qu'elle a rencontré le père Servais. Une autre fois comme il y avait des manifestations le bus était régulièrement à l’arrêt. Evelyne a donc décidé d’acheter des bananes et le bus est reparti sans même l’attendre.

     Manifestations

Heureusement un zem l’a aidé à rattraper le bus qu’elle a pris au vol. Depuis elle préfère lorsque c’est possible voyager avec les compagnies ATT ou La Poste. Toutes ses histoires nous ont bien fait rire.

 

Vendeuse de canne à sucre durant un arrêt.

 

Et un de plus !

 

    

Embouteillage à l'afrcaine.

Moyen de tranport plus sûr au Cap Vert

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Contact

contact
Par courrier:
ABCD
5, rue des Ponts
35120 Dol-de-Bretagne

Par mail: everl@orange.fr

Par téléphone:
Evelyne 06.41.51.82.52

Archives
Publicité