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Association Afrique Bénin Cancale Dol
22 novembre 2017

Brigitte et l'agriculture

Comme la plupart des gens mes parents sont cultivateurs (L’agriculture est la première pourvoyeuse d’emploi 41,1%). Nous avons également 3 poules parfois 4 ou 5 pintades ainsi que trois chèvres.

L’agriculture est la grande richesse de mon pays (33,7 % du produit intérieur brut et 75% des recettes d’exportation). Cependant il existe encore beaucoup de zones non cultivées (sur les 114763 Km² du Bénin seulement 26000 sont cultivés) et chacun a peu de terre , surtout en Atakora. Par ailleurs les champs sont dispersés.

Depuis quelques années, le gouvernement a mis en place un programme qui vise à développer l’agriculture. Il parait que cela fonctionne bien. Je me demande ce que deviendront les petits paysans comme nous si les grosses fermes se développent. La ferme de mes parents fait un hectare et nous mangeons à 7 dessus. La ferme de ma cousine Anne est de 5 hectares. C’est déjà une belle ferme. (20% des fermes ont une superficie de 5 hectares).  On parle aussi de réduire les jachères mais chez moi les terres sont pauvres et les jachères durent de 5 à 10 ans. On pourrait aussi récupérer une partie des terres sur la forêt (les brulis sont fréquents) mais que deviendraient les animaux que les touristes viennent voir dans le parc du Bendjari ? Dans la savane d’Atakora les animaux deviennent rares. Actuellement parfois je vois un agouti, un lapin, une perdrix, une pintade, un singe.

Nous cultivons du mil, du maïs, un peu de niébé et du manioc. Nous avons aussi un peu de  fonïo et de voandzou.

Je me souviens que le maître avait expliqué qu’en raison de la longueur du pays et de la diversité des sols les produits cultivés variaient et qu’on considérait qu’il y avait 8 zones agro écologiques.

                       

L'Atakora est un massif montagneux où le sol est pauvre et soumis à l'érosion. L'Harmattan y souffle parfois violemment.    

Dans le pays le maïs assure la sécurité alimentaire et nous en exportons. Avec le développement de la vie citadine, les habitudes alimentaires changent et la consommation de riz augmente. Malgré l'accroissement de cette culture nous importons cette céréale. Nous nous nourrissons également beaucoup de gari, lequel est tiré du manioc que nous produisons.

La grande culture commerciale est le coton. Il représente 44 % de la valeur totale des exportations.

 

 

Nous exportons également des ananas (pain de sucre),  des anacardes (noix de cajou), de l’huile de palme.

A ceci il faut ajouter les cacahuètes, les noix de cocos, le cacao, les oranges, les fruits à pain, les ignames…

 

 

 Fruits à pain                                                            Ignames

Nos cultures maraichères sont insuffisantes. Les cultures les plus fréquentes sont les tomates (toutes petites), les concombres, la salade, le piment, les combos, le chou, les carottes et les légumes à feuilles comme l’amarante.

   Amarante (les graines et les feuilles sont comestibles) 

 

                                              Marché de Cotonou  (le plus grand marché de l’ouest) 

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