Le tamarinier
Le tamarinier
Fruits du tamarinier
En me promenant sur les chemins de Wikipédia j’ai vu cette photo de tamarinier.
J’ai alors réalisé que, sans le savoir, j’avais profité le soir du parfum des verts tamariniers au Bénin.
Dès lors me sont revenus les vers des Fleurs du Mal de Baudelaire.
« Pendant que le parfum des verts tamariniers
Qui circule dans l’air, et m’enfle la narine
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. »
Où Baudelaire a-t-il eu l’occasion de sentir les fleurs jaunes des tamariniers ?
Cet arbre à feuillage persistant est originaire de l’Afrique de l’Est. On le retrouve également en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Il apprécie les régions tropicales sèches. Il peut atteindre une hauteur de vingt mètres. Sa durée de vie est longue et sa croissance lente.
En France le tamarinier est surtout connu pour sa confiture laxative. Ainsi, enfant, ignorant qu’un jour je découvrirai le « Roi des arbres » (d’après certaines ethnies malgaches), j’en connaissais l’existence à travers cette pâte sombre et collante contenue dans des pots de verre rectangulaires. La pharmacopée utilise également le tamarin pour la digestion, les maux de gorge et les bronchites.
Les fruits des tamariniers sont des aides culinaires intéressants dans certains pays. Ils peuvent remplacer le citron (y compris pour le nettoyage des cuivres !). En raison de leur goût aigre, les hindous les emploient dans les currys, le riz, les lentilles ainsi que dans certaines sauces anglaises.
Enfin le fort niveau de pectine du fruit est employé dans l’industrie de la confiture.
Vente de tamarin (Djougou)
Orphelinat à Natitingou des sœurs de la Charité (mère Teresa).